Difficile de donner une description à la fois honnête et précise de soi-même.
D’une part, parce qu’on veut faire bonne impression. D’autre part, parce qu’on ne se connaît pas complètement soi-même et que nous n’avons qu’une vue intérieure.
Je vais tenter, à défaut d’être originale, de raconter ce qui m’anime.
Une culture
J’ai la chance d’être né en France, de parents cultivés, qui ont su me mettre des livres entre les mains dès mon plus jeune âge. Et à présent que je vois avancer les nouvelles générations auxquelles on offre plutôt des smartphones, je m’estime heureuse.
En effet, les livres m’ont apporté des connaissances, une meilleure maîtrise de ma langue et le goût pour les autres cultures aussi. Je vous explique pourquoi.
Voyage raté en apparence
Pendant nos années de collège, il est habituel d’entendre parler de voyage scolaire. L’occasion s’est présenté dans mon établissement pour visiter Londres et malheureusement, je n’ai pas pu y participer. Imaginez ma frustration de voir mes camarades partir et de devoir rester à quai…
Qu’à cela ne tienne, je parcourais le monde à travers mes lectures.
Je me souviens des énormes atlas qui côtoyaient les encyclopédies sur les étagères de la maison. Je parcourais de mes doigts les cartes du monde en apprenant les capitales.
Je me suis plongée dans les magazines de National Geographic et les documentaires sur la Nature.
Naturellement, certains parlaient de l’Égypte, ce pays où les monuments semblaient toucher le ciel. Cette civilisation m’a donc fasciné dès le début. Ma visite de l’Institut du monde arabe à Paris a définitivement scellé mon amour pour l’Afrique et l’Égypte en particulier.
J’étais subjuguée par les signes de l’alphabet arabe, puis plus tard, par les hiéroglyphes. Je voulais tout savoir des premiers pharaons et du peuple égyptien à l’aube des civilisation.
Un héritage
Je n’étais pas encore majeure que je voulais partir voir ce pays. J’ai bien tenté de négocier pour demander une bourse Zellidja, mais mes parents ne me l’ont pas permis. Pire protecteurs qu’une famille sicilienne !
Il faut dire que j’y ai quelques racines justement, mon arrière grand-père était sicilien. Entre la méditerranée et sans doute quelques souches irlandaises, comment ne pas avoir le voyage dans la peau ?!
Une éthique
Non seulement je veux voyager et rencontrer les peuples du monde, mais je veux le faire de manière éthique et écologique. Parce que mon impact, en bonne européenne, est déjà bien assez élevé, malgré mes efforts. Découvrez mes actions pour la planète
Pas question pour moi de prendre 15 avions pour aller manger des Magnums à l’huile de palme au bord d’une piscine d’un hôtel ultra côté de Phuket. Néanmoins, voyager est un luxe et l’avion semble inévitable pour certaines destinations.
Cela dit, les leviers sont nombreux pour atténuer cet impact : manger local, dormir chez l’habitant, sortir des sentiers battus, se déplacer en bus, à pied, à vélo… c’est ainsi que je conçois le voyage.
Ma ligne éditoriale
Je n’écris pas ce blog pour vendre votre temps de cerveau disponible à quelques marques ambitieuses. Vous ne trouverez pas de publicité pour des cartes bancaires, ni pour des compagnies aériennes, ni pour des hôtels de luxe.
Ici, vous aurez accès aux conseils d’une voyageuse sympathique (c’est moi!).
Vous trouverez toutes les bonnes adresses que j’ai pu tester sur le terrain, en toute objectivité, auprès de prestataires authentiques et que j’ai trouvé bienveillants.
Mon carnet ne sera pas propulsé par les réseaux sociaux « populaires » (Lire mon article sur Mon choix de tourner le dos aux réseaux mainstream) et défendra ainsi à la lettre l’expression « chi va piano va sano » (qui va doucement va durement). Je vais donc faire confiance aux réseaux décentralisés que j’utilise et le bouche à oreille de la toile pour faire passer mon message.
Je vous espère nombreux à me lire et à me faire vos retours.
Merci d’avoir eu la patience de lire jusqu’au bout ma longue présentation.