Un point sur l’essentiel à emmener en voyage

Dans le cadre d’un road trip, puisque c’est le mode de voyage que je vante, quel que soit le pays où l’on va, revient la question du poids du sac que l’on porte.

Que l’on marche ou que l’on roule, que l’on soit logé ou que l’on campe, la gestion de nos affaires ne sera bien évidemment pas la même.

Je vous propose mes essentiels pour ne pas vous charger, dans l’optique d’un séjour logé et d’un trajet à pied (avec permission de prendre les transports en commun et l’auto-stop), en pays au climat équivalent à celui de la France. En somme, l’option rando-cool !

Le choix du sac

Je n’ai pas testé 36 modèles, j’avoue ne pas en avoir eu besoin. Il se trouve que j’avais chez moi plusieurs sacs, acquis pour d’autres usages, notamment pour la photographie. J’ai bien essayé de charger sur mon dos l’énorme sac de trek de mon compagnon, mais son poids à vide était déjà de 2 kgs, j’ai donc renoncé très vite, mon objectif étant de ne pas dépasser les 8-10 kgs.

Je lui ai préféré 2 petits sacs à dos polyvalents et complémentaires, avec des poches multiples. Un sac photo Lowepro en bandoulière donc, et un sac d’ordinateur du modèle Wenig.

Pour deux semaines de voyage, cela peut paraître juste, mais l’objectif n’est pas d’emmener sa maison sur son dos, tel un escargot. Je comptais aussi sur le fait de pouvoir laver des affaires à mi-chemin de mon séjour. Je prévoyais de poser le sac attribué aux vêtements dans l’hébergement pendant la journée, ce qui me laissait seulement le sac photo à porter.

Je ne suis pas mécontente de ma trouvaille, car grâce à ce montage, j’équilibre de part et d’autre de mon corps les charges et je ne peine pas du tout. Il est important que je précise que je ne suis pas sportive pour un sou, je prends donc toutes les précautions pour d’une part, sauvegarder mon dos, et d’autre part, éviter des efforts inutiles. Je cale donc le sac photo sur mon ventre, à la manière d’un nouveau-né et le sac Wenig dans mon dos.

Accepter un confort relatif

Pour pouvoir emmener mon reflex et 3 objectifs (qui auraient pu être ramenés à 2), j’ai réduit considérablement la part réservée à l’hygiène. Bye-bye les crèmes innombrables qui encombrent mon tiroir, je n’ai pris ni maquillage, ni parfum, ni produit à emballage volumineux. Juste les produits élémentaires.

• Brosse à dents et dentifrice
• Brosse à cheveux compacte
• Gant et petit savon
• Petite serviette
• Crème solaire et produit à moustique
• Médicaments de base

J’ai également diminué la quantité de vêtements à porter. Je me suis limitée à 1.5 kg maximum sans compter les chaussures. Pour ces dernières, je n’avais pris que des chaussures de randonnée confortables et c’était suffisant.

• Casquette et lunette de soleil
• Foulard
• 2 pulls légers (+1 sur moi)
• 3 ou 4 t-shirts (+1 sur moi)
• 2 pantalons (+1 sur moi)
• 5 culottes (+1 sur moi)
• 3 soutiens-gorge (+1 sur moi)
• 4 paires de chaussettes (+1 sur moi)
• 1 maillot de bain
• 1 veste de pluie

Mon matériel photo a pris de la place. À lui tout seul, il pesait 2.8 kgs ! J’ai vraiment péché par gourmandise. Mais je pouvais réduire cette partie-là et ça sera mon objectif pour mon prochain séjour.

9 kilos sur le dos

En fin de compte, avec quelques objets indispensables comme la gourde, les papiers administratifs, un peu de matériel annexe (chargeurs entre autres) et d’autres petits objets superflus comme un jeu de cartes, un stylo et un petit bloc de papier, j’ai réussi mon objectif : le poids final n’a pas dépassé les 9 kgs.

Il est bien entendu qu’en modifiant le type du voyage, le contenu de votre sac sera différent. Mais j’ai lu de nombreux avis et articles de randonneurs qui arrivent à n’emporter que 7 kgs avec sacs de couchage et toile de tente. S’ils peuvent le faire, on a alors toutes nos chances !